mercredi 9 février 2011

Atelier "Gouvernance et citoyenneté active"


Mardi 8 février 2011

Le problème majeur que rencontrent les participants du FSM est la question de la disponibilité et l'attribution des salles. Sur les 120 salles promises, seules 40 ont été libérées pour le forum, et beaucoup d'ateliers ont dû être annulés car leurs organisateurs ne disposaient pas de lieu, ou alors restaient dans l'incertitude jusqu'au dernier moment, ce qui fait qu'il était difficile de communiquer à l'éventuel public intéressé si l'atelier a lieu et, surtout, où !

Du coup, c'est un peu la foire d'empoigne...

Après avoir vainement cherché une salle toute la journée du mardi, nous avons finalement pu tenir notre atelier "Gouvernance et citoyenneté active" : Caritas nous a laissé utiliser la salle qui leur était attribuée ! En plus des membres de notre Réseau (Inde, Madagascar, RD Congo), une quinzaine de participants, sénégalais, malgaches, canadiens, français, maliens, francophones et anglophones, en majorité des jeunes, ont participé à l'atelier.

Un des point forts de la discussion (mais pas le seul : plus d'info plus tard...) :

grand débat autour du terme "société civile".

  • Achille Biffumbu, de la République Démocratique du Congo pointe du doigt l'apparition d'une certaine "société civile", émanation de partis politiques : il s'agit alors d'une façon de "domestiquer" les mouvements sociaux.
  • L.A. Samy (Inde) insiste sur la notion de responsabilité : la solidarité n'est pas un "sentiment", c'est une responsabilité, un engagement.
  • Lily Razafimbelo (Madagascar) insiste : pour ne pas être apprivoisé par ceux-là même qui sont responsables des situations que la mobilisation sociale veut changer, il faut savoir prendre position sur des principes d'engagement et résister aux sirènes de l'argent et l'attrait du pouvoir... C'est le "collectif" qui peut garantir le maintien d'une action pour le bien commun et éviter les instrumentalisations de l'engagement.
  • Les sénégalais présents sont, quant à eux, préoccupés par l'hypertrophie de ce qu'ils appellent les "ONG intermédiaires" qui captent les fonds de l'aide au développement au détriment de la population, semblant oublier que c'est au service de ces dernières qu'ils devraient concentrer leurs efforts et leurs moyens.



Workshop on "Governance and active citizenship"
Thursday, February 8th 2011

The main problem at the WSF is the availability and atribution of rooms for the workshops. Of the 120 rooms expected, only 40 were made available for the forum, and many workshops had to be canceled because organizers did not get a room, or only got it on too short notice to inform potencial participants…

On Tuesday, after unsuccessfully looking for a room all day, we were finally able to hold our workshop on "Governance and Active Citizenship": Caritas let us use the room they were assigned! In addition to members of our Network (India, Madagascar, DR Congo), fifteen participants from Senegal, Madagascar, Canadian, French, Malian, French and English, mostly young, attended the workshop.

An important issue raised during the discussion (but not the only one: more info later ...):
the term "civil society"

  • Achille Biffumbu, from the Democratic Republic of Congo, points at the emergence of a certain "civil society", an offshoot of political parties: this is one way to "domesticate" social movements.
  • L.A. Samy (India) stressed out the concept of responsibility: solidarity is not a "feeling", it is a responsibility, a commitment.
  • Lily Razafimbelo (Madagascar) insists: in order not to be tamed by the very people who are responsible for situations that social mobilization wants to change, we must learn to take a stand on principles of commitment and resist the lure of money and power... It is the "collective" that can guarantee that the action remains aimed at the common good and to avoid manipulation.
  • The Senegalese present in the workshop were specially concerned about the enlargement of what they call the "NGO intermediaries" that receive funds from the development assistance at the expense of the population, apparently forgetting that they should concentratre their efforts and means to serve the interests of these very populations.

H - 3 : notre atelier apparaît bien dans la liste, mais aucune salle ne nous a été attribuée...
3 hours before the workshop, it does appear on the list but no room is assigned to us...


H - 1/2 heure : Que faire ? Faut-il tenir l'atelier bien que personne ne soit prévenu de la salle ?
Half hour befor the workshop, what shall we do ? Nobody knows where the workshop will be held...
Pendant que le reste de l'équipe part à la chasse aux participants, Samy, l'un des intervenant se concentre...While the rest of the team is gone to hunt down participants, Samy, one of the speakers is concentrating...



Tout comme Achille...
So is Achille...
Finalement, les participants sont au rendez-vous ! Une traductrice se propose spontanément
In the end, participants came ! A translator spontaneously offered herself
Intervention de Lily Razafimbelo
Visite surprise de Chico Whitaker
Chico Whitaker visiting the workshop

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